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Plus de la moitié des Sud-Coréens vivent à moins d’une heure de Séoul. Par conséquent, il est facile d’oublier tous les autres trésors que cache le pays au moment de planifier son voyage. Si vous êtes à la recherche d’expériences culturelles méconnues, montez à bord d’un train à grande vitesse KTX à destination de Busan, la perle de la côte sud de la Corée. De la mosaïque culinaire à l’architecture étonnante en passant par les célébrations de l’écrit et du cinéma, Busan invite à la découverte.

Une abondance de fruits de mer

À Busan, les lève-tard ne savent pas ce qu’ils manquent. L’aube est le meilleur moment pour voir les pêcheurs livrer leurs prises aux kiosques colorés du marché de Jagalchi. C’est aussi l’occasion d’admirer un spectacle rare: celui des rues désertes et des néons éteints de Jung-gu après une longue nuit mouvementée.

Une visite au marché de Jagalchi est une expérience résolument locale que les voyageurs peuvent (littéralement) savourer. Prenez place dans l’un des nombreux restaurants éphémères du marché pour vous régaler de maquereau, d’anguille et d’oreilles de mer, très populaires en Corée du Sud. Si vos voyages vous mènent à Busan en octobre, le festival du tourisme culturel de Jagalchi vous éclairera davantage sur l’importance de ce marché.

La vague spirituelle

Une autre bonne façon de passer une matinée à Busan est de visiter Haedong Yonggungsa, un temple du 14e siècle à proximité de la célèbre plage de Haeundae. Avant 10 h, la lumière douce et l’absence de foule sont idéales pour arpenter tranquillement les sentiers de verdure qui serpentent à travers ce vaste lieu de culte au bord de l’océan et pour laisser le son des vagues qui déferlent non loin submerger vos pensées.

Vous voulez prendre la photo parfaite? En entrant sur le site, avant de traverser le pont menant au bâtiment principal, prenez à gauche et descendez sur les rochers qui se trouvent devant vous. C’est l’emplacement idéal pour photographier Haedong Yonggungsa, fondé par le célèbre maître bouddhiste Naong de la dynastie Goryeo, dans toute sa splendeur.

Des paysages hauts en couleur

Le «Santorin coréen», ça vous dit quelque chose? La comparaison n’est pas très apparente lorsque vous descendez du train à Busan, mais elle le sera lorsque vous arriverez au village culturel de Gamcheon, accessible par autobus depuis la station de métro Toseong. Le dédale coloré de maisons et de boutiques qui bordent la route vers ce quartier de plus en plus célèbre révèle une beauté incomparable.

En plus d’être belles à photographier, les ruelles étroites et en pente de Gamcheon témoignent de l’aspect culturel que le nom du village laisse présager. Le «petit musée» vous donne un réel aperçu de la vie quotidienne des résidents qui habitent ce quartier unique depuis bien avant qu’il devienne une attraction touristique. À proximité, des dizaines de kiosques servent des ssiat hotteok, des galettes coréennes sucrées. Faites halte au belvédère de Haneulmaru pour admirer le panorama sur le village culturel de Gamcheon.

Des histoires à découvrir

Plusieurs visiteurs imaginent qu’ils ne pourront pas profiter de la rue des libraires de Bosu-dong, puisque les marchands y vendent principalement des livres en coréen. Ce n’est pas tout à fait vrai (plus les rues du genre gagnent en popularité auprès des touristes étrangers, plus vous y verrez des livres en langue étrangère), mais là n’est pas la question. L’attrait de la rue des libraires ne se résume pas aux livres; elle repose surtout sur l’atmosphère unique créée par les milliers de lecteurs curieux feuilletant les bouquins.

La rue des libraires de Bosu-dong – à visiter à son pic d’achalandage de mi-journée pour en faire véritablement l’expérience – possède aussi une histoire assez intéressante. C’était à l’origine la principale artère d’un quartier résidentiel créé à la fin de l’occupation russo-japonaise de la Corée en 1948. Puis, des librairies y ont rapidement ouvert leurs portes au cours des années suivantes (sans concertation, de toute évidence), ce qui donne à la rue une ambiance presque magique.

À l’affiche: tout ce qu’il reste à voir

L’événement annuel le plus médiatisé de la ville, le festival international du film de Busan, n’est pas aussi facile à visiter que les autres lieux nommés dans cet article. Si vous n’êtes pas à Busan la première ou la deuxième semaine d’octobre, vous ne pourrez pas voir les films coréens et internationaux qui y sont présentés, dont de plus en plus de premières mondiales.

Il y a toutefois une bonne nouvelle. Le centre cinématographique de Busan, où se déroule le festival, est ouvert à l’année. Une visite du centre, que ce soit pour voir un film ou admirer son architecture inscrite dans le livre Guinness pour le record du plus long toit en porte-à-faux du monde, assure une fin heureuse à votre voyage à Busan. Et qui sait, il y aura peut-être une suite!

Les saisons de Busan

Si, pour vous, visiter Busan pendant le festival du film (ou un autre événement majeur comme le festival des lanternes de lotus, en mai, ou le festival de la mer, en août) n’est pas une priorité, vous ne serez pas en reste. Busan est une destination quatre saisons: des rayons de soleil abondants vous réchauffent pendant son hiver froid, et des averses de pluie rafraîchissent ses étés étouffants. Le printemps et l’automne vous donnent la chance d’admirer les cerisiers en fleurs (non, on n’en trouve pas qu’au Japon) et le feuillage automnal, soit en ville ou dans les régions pittoresques des alentours.

Vous souhaitez vous rendre à Busan sans nécessairement passer par Séoul? Prenez un vol sans escale à partir d’une grande ville asiatique comme Tokyo, Beijing ou même Bangkok. Ou, si vous êtes au Japon et que voyager lentement ne vous dérange pas, prenez l’un des 10 traversiers quotidiens pour Busan depuis Fukuoka. Busan prendra tranquillement forme à l’horizon au nord-ouest, au-dessus des eaux cobalt, tel un diamant qui se cristallise en suspension.

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